Le Canada attire chaque année nombre d’étrangers en quête d’aventure et de grands espaces. Désireux de vivre le rêve américain, de plus en plus de Français choisissent de s’y expatrier et d’y créer leur entreprise. La province de Québec ne déroge pas à cette règle.
Alors, comment se faire une place de l’autre côté de l’Atlantique ?
Bien penser votre projet
Si le Canada accueille les nouveaux arrivants avec enthousiasme et leur offre de belles opportunités, se lancer dans l’entreprenariat à l’autre bout du monde requiert tout de même un certain investissement personnel.
Avant toute chose, renseignez-vous sur les différentes structures juridiques des entreprises québécoises et leurs spécificités. Vous choisirez ainsi la forme qui correspond le mieux à vos besoins et partirez sur de bonnes bases.
Voici les 3 formes les plus populaires : société en nom collectif, celui de société par actions, ou encore pour une entreprise individuelle, l’essentiel est de vous lancer dans l’aventure avec un projet bien ficelé. Point positif : les démarches pour créer son entreprise au Canada sont moins compliquées qu’en France.
Si vous décidez de tout miser à l’autre bout du monde, plusieurs facteurs décisifs sont à prendre en compte. Une bonne étude de marché vous permettra ainsi de mettre en lumière des points importants et répondra à des questions essentielles : avez-vous choisi le bon emplacement ? Répondez-vous aux besoins d’une clientèle potentielle ? Allez-vous rencontrer une concurrence féroce ?
Ensuite, complétez cette étude d’un bon business plan. Celui-ci assoira votre crédibilité auprès des établissements bancaires. Toutefois, en tant que nouvel arrivant, sachez que si vous projetez de faire une demande de crédit auprès d’investisseurs locaux, un apport financier conséquent vous sera demandé.
La fiscalité québécoise
Une fois que vous aurez choisi le statut juridique de votre entreprise, sachez qu’il influera sur votre taux d’imposition, vos prélèvements et votre déclaration.
Si vos revenus excèdent 30 000 $ par an, vous devrez vous acquitter des deux types de taxe en vigueur et les reverser à l’administration gouvernementale chargée de la perception des impôts et des taxes, « Revenu Québec ».
La Taxe sur les Produits et Services, ou TPS, d’une valeur de 5%, sera perçue par le gouvernement fédéral, et la Taxe de Vente du Québec, ou TVQ, s’élevant à 9,975%, sera quant à elle perçue par le gouvernement provincial.
Pour ce faire, vous devrez obligatoirement vous inscrire aux fichiers de la TPS/TVQ d’après S.O.S Entrepreneurs, spécialisé en comptabilité.
Le Canada : un pays qui se mérite
« Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour votre pays ».
Les mots de John Fitzgerald Kennedy, lors de son discours d’investiture en 1961, résonnent encore dans le cœur des Américains. Et le Canada, c’est aussi l’Amérique !
Travailler outre-Atlantique implique l’obtention d’un visa. S’il existe plusieurs manières de l’obtenir au Canada, une chose est sûre : on vous demandera forcément d’apporter une valeur ajoutée au pays.
Vous pouvez le faire par le biais d’une création d’entreprise, en investissant dans l’entreprenariat local, ou encore en exerçant à votre compte. :
- Programme des entrepreneurs
- Programme des investisseurs
- Programme des travailleurs autonomes
Plus d’infos sur ces 3 programmes ici.
De plus, pour mener votre projet à bien, il faudra avoir à cœur de vous familiariser avec la culture du Québec. Il est important de connaître les habitudes des entrepreneurs du pays, tout comme les lois qui le régissent. C’est pourquoi vous devrez vous assurer que vous avez, non seulement le droit de travailler sur le sol canadien, mais aussi que vous pouvez y exercer votre métier.
Enfin, le Québec a beau être une province majoritairement francophone, y parler anglais vous sera tout de même indispensable. Vous y gagnerez en crédibilité et en assurance auprès de vos interlocuteurs nord-américains.